mardi 29 mai 2012

Bonjour à tous !
Cela fait maintenant 3 semaines  que nous sommes arrivées dans les familles. Tout se passe très bien jusqu’à maintenant.
Voici un aperçu d’une journée dans notre nouveau quotidien :
7h : réveil + petit déjeuner (souvent du pain accompagné de “vache qui rit” ou de chocolat et d’un café)
8h : début des classes
À l’école Alioune Babacar Sar, les filles animent des ateliers de calligraphie chaque matin aux classe de CI et de CP, soit cours d’introduction et cours de préparation. De plus, elles forment des petits groupes d’élèves en difficultés et elles travaillent avec eux plusieurs activités de compréhension de lecture, de fusion syllabique , de reconnaissance des lettres, des sons, des mots, etc.
11h : récréation
11h30 : retour en classe
14h : fin des classes
15h : déjeuner – le déjeuner le plus typique se nomme le Thieboujën. C’est du riz avec quelques légumes bouillis et du poisson frais du jour. C’est un plat qui a été créé à Saint-Louis et les Saint-Louisiens adorent ce plat plus que tout! Ce n’est pas rare d’avoir du thieboujën au moins trois midis sur cinq pendant les jours de semaine. Heureusement pour nous, c’est délicieux et jusqu’à maintenant on ne se tanne pas non plus !
Souvent après le déjeuner, nous nous rejoignons pour prendre une marche ou aller manger un mad sur le bord du fleuve. C’est notre moment pour relaxer !
Entre 21h et 23h : dîner – Ça peut sembler très tard pour manger, mais on s’habitue vite ! L’idée est d’avoir le ventre plein pour mieux dormir. Souvent le repas du soir est plus léger. On retrouve de la laitue à la place du riz pour alléger le plat!
Parlons un peu des fruits sénégalais ! Vous n’avez jamais mangé des mangues aussi bonnes ! De plus, on s’est fait dire qu’elles seront encore meilleures dans quelques semaines ! Il y a aussi le mad qui est un fruit assez particulier. Sa pelure rigide. On ouvre le  mad et on en sort les noyaux qui composent tout l’intérieur du fruit. Les femmes qui préparent le mad mélangent ces noyaux avec du sucre, du sel et du piment fort, puis elles les remettent dans le fruit. On doit alors sucer les noyaux comme des bonbons pour avoir le bon goût de la préparation et manger la pulpe qui entourent les noyaux. Il y a aussi le bissap qui est un fruit rouge assez amer. On le prépare en jus en y ajoutant du sucre et c’est très rafraîchissant! Il y a aussi le jus de bouille qui est un  mélange de pain de singe (fruit du baobab), d’eau ou de lait. Ça ressemble à un smoothie. On peut aussi faire du jus de mad ou du jus de zithar qui est un fruit vert (ce jus a aussi la texture d’un smoothie). Tout ça pour dire que au sujet de la nourriture, on a rarement l’occasion de se plaindre!
À l’école Alioune Babacar Sar (école qui se situe au sud de l’île), Valérie, Anne-Sophie et Jessica travaillent avec les classes de CI (1ère année), CP (2e année) et CM1 (5e année). À Masseyrini (école qui se situe au nord de l’île), Sabrina, Stéphanie et Roxane travaillent avec les classes de CE2 (4e année), CM1 (5e année) et CM2 (6e année).
Pour le wolof, on apprend des mots tranquillement pas vite ! C’est très difficile et cette langue ne possède aucune ressemblance avec le français. Les filles d’Alioune Babacar Sar s’en sont rendues compte assez rapidement étant donné que le rattrapage qu’elles font avec les plus jeunes se situe au niveau de la francisation. Les élèves doivent apprendre le français en même temps que tout le reste du cursus scolaire soit l’écriture et la lecture dès la première année d’école. Les exigences sont énormément plus élevées qu’au Québec. Par exemple, les élèves de CI (1ère année) apprennent les divisions pendant leur classe de calcul !
Un petit mot sur la religion. La religion est très présente dans la ville. Les gens sont très pratiquants et croyants. La religion islamique comporte 5 piliers qui sont primordials : la foi en Dieu, la prière, le pélerinage à la Mecque, l’aumône et la reconnaissance des prophètes.
Il y a cinq prières par jour aux heures suivantes : 5h, 14h, 17h, 19h, 20h
Le vendredi midi, la prière de 14h se fait dans les rues. Les gens encerclent les mosquées et prient autour. On doit alors les contourner pour ne pas déranger la prière.
quelques photos suivreront...

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